L’entraîneur de la sélection nationale de handball est d’opinion que cette discipline a de beaux jours devant elle. Il pense qu’elle doit être réintroduite lors des Jeux des îles de 2019.
Après le match contre Saint-Gilles, quel est le plan de travail pour la sélection nationale de handball ?
Franchement, rien jusqu’au mois de septembre. D’abord il n’y aura pas des compétitions pour cette discipline, et ensuite, les joueurs poursuivent leur entraînement au sein de leurs équipes respectives. Toutefois, selon nos plans initiaux, les sélectionnés devront s’entraîner deux fois par mois en 2016, trois fois en 2017 et puis cinq fois en 2018/19.
Vous venez de me dire qu’aucun entraînement n’est prévu d’ici septembre…
Certes, mais les handballeurs ne chôment pas pour autant. Ils ont la Republic Cup et la Ligue à se mettre sous la dent. De plus, le gymnase de Phoenix n’est pas la propriété du handball. Nous devons le partager avec nos amis basketteurs, ainsi qu’aux sélectionnés de la CJSOI et du Challenge Trophy.
Sans dire que le gymnase est transformé en …piscine en périodes pluvieuses ?
(Rires). Dommage, mais on a dû abandonner la rencontre de vendredi face à Saint-Gilles, car l’eau avait envahi le parquet. Vous imaginez cette situation embarrassante devant des étrangers ? De plus l’éclairage laisse à désirer et le tableau d’affichage est en panne depuis des mois. Toutefois, il faut saluer ces jeunes qui quittent la chaleur de leur famille et de leur maison, pour venir s’entraîner, souvent dans des conditions peu propices aux progrès.
Pour revenir à la sélection, c’est décidé que le handball ne sera pas au programme des JIOI. Pourquoi établir un plan sur … quatre ans ?
Le handball devrait être inclus aux JIOI. On va faire le forcing pour que cette discipline réintègre les Jeux. Cela ne nous empêche pas de préparer nos joueurs et joueuses. Maurice est toujours en lice pour le Championnat du monde du beach handball. Donc, il faut maintenir la flamme. 12 pays seront de la partie.
Les filles sont-elles marginalisées par rapport à vos projets ?
Pas du tout. D’abord, nous avons une équipe sénior féminine, construite depuis les JIOI de 2015. Sauf qu’il n’y a pas d’échéances pour elles. Par contre, les moins de 20 ans se préparent activement pour le Challenge Trophy. Elles s’entraînent les mercredis et les samedis. Malgré toutes les difficultés, je reste persuadé que cette discipline a un avenir à Maurice.