Les infrastructures sportives à Maurice ont-elles fait leur temps ? Si certaines nécessitent un bon coup de neuf, d’autres ont besoin d’un bon entretien.
Vendredi dernier, une rencontre internationale amicale de handball, mettant aux prises les Réunionnais de Saint-Gilles à la sélection mauricienne, a été interrompue. La raison, après 12 minutes de jeu, l’eau avait envahi le parquet du gymnase de Phoenix. « Vous imaginez cette situation embarrassante devant des étrangers. De plus, l’éclairage laisse à désirer et le tableau d’affichage est en panne depuis des mois », explique l’entraîneur Sanjay Dabydin.
Lors d’une visite, nous avons pu constater que la toiture est en décrépitude avancée. « Le problème de fuite d’eau est presque résolu, car RBL Waterproofing, qui a eu le contrat, travaille sur ce problème », nous dit le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yogida Sawmynaden.
Toutefois, une visite de quelques infrastructures prouve que la situation est assez alarmante. Au stade George V, très souvent l’eau ne coule pas. Alors imaginez l’état des toilettes ! Une odeur nauséàbonde se dégage des vestiaires, qui sont fermés trop longtemps. De plus, quand il pleut, la pelouse est vite transformée en piscine. Au stade Saint-François Xavier, les toilettes sont dans un état de délabrement.
Au gymnase de GRNO, l’éclairage est plus faible que jamais. À Phoenix, le tableau d’affichage est en panne depuis trois mois. « On a averti le MSC ainsi que le MJS mais rien n’a été fait », avise Daniel Gerrard, président de la Fédération de handball. Ailleurs, les terrains de football sont laissés pour compte.
Même si Y.Sawmynaden concède qu’il y a quelques failles, il veut voir les choses positivement. « On a alloué un contrat de réfection depuis deux semaines pour le stade Harry-Latour. Pour l’up lifting du centre de jeunesse de Cité La Cure, on a déjà lancé le tender. De plus, il y a une équipe de plusieurs officiers de différents ministères qui a démarré un exercice d’inspection de toutes les infrastructures en vue des JIOI de 2019 », explique-t-il.
Le ministère va donc avoir un rapport complet d’ici octobre. « Après quoi on va procéder avec les travaux de réfection, le ‘patch work’, et de gros changements là où cela s’avèrera nécessaire », poursuit le ministre de tutelle.
