Cette discipline a été secouée par des incidents lors de la finale de la Republic Cup, remportée par le Curepipe Starlight face à l’Union Sportive de Beau-Bassin/Rose-Hill. En attendant le ‘hearing’ du comité disciplinaire, Daniel Gérard, président de la Mauritius Handball Federation (MHA) nous a livré ses impressions.
Que s’est-il passé samedi dernier au gymnase de Phoenix ?
Il y avait deux finales comptant pour la Republic Cup. Des incidents ont eu lieu lors de la rencontre masculine entre le Curepipe Starlight et l’USBBRH. Des joueurs ont eu un ‘unsport-manship spirit’. Certains ont poussé le bouchon loin et sont allés jusqu’à menacer les arbitres. Ils ont même endommagé des chaises et une porte.
La situation a-t-elle échappé au contrôle de l’organisateur ?
Pour quelques moments, oui. Mais, selon les rapports que j’ai eus, les arbitres et le commissaire du match ont tenu ferme, mettant hors d’état de nuire les fauteurs de troubles. Les officiels ont agi selon les règles. Quatre joueurs et un entraîneur ont été renvoyés.
C’est l’image du handball mauricien qui a pris un sacré coup avec autant de renvois. N’est-ce pas ?
L’image des fauteurs a pris un sacré coup. Je considère de tels comporte-ments comme anti sportifs, que ce soit des joueurs, des équipes et des officiels impliqués dans des incidents. On a invité des jeunes à venir assister aux finales. Quelles images leur a-t-on montré ? Cependant, il ne faut pas dramatiser et pointer du doigt la fédération. C’est commun, un peu partout dans le monde, il y a des incidents. Même à Maurice il y en a eu durant un match de football et au judo. C’est très mauvais, mais pas la fin du monde.
Avez-vous rapporté ces incidents au Mauritius Sports Council et au ministère de La Jeunesse et des Sports ?
Le préposé du gymnase, qui s’occupe chaque jour du bon entretien de ce complexe sportif, en a déjà avisé le MSC.
Avec ce qui s’est passé samedi, votre dossier de faire inclure le handball aux JIOI 2019 est-il sérieusement compromis ?
D’abord, la fédération se dissocie des têtes brûlées. Il est de notre responsabilité d’organiser des compétitions, de s’assurer de meilleurs arbitres, de veiller aux bonnes gestions et de faire avancer le handball. Donc, on n’a pas de temps à perdre avec des personnes qui cherchent à mettre des bâtons dans les roues.
Que se passera-t-il pour les fauteurs ?
Les arbitres Yvan Herbu et Jason Carporan et le commissaire de la rencontre, Jimmy Anthony, ont soumis leur rapport. C’est au comité disciplinaire, instauré sous peu, de voir maintenant ce qu’il faut faire. Il y a le rapport, la grille des sanctions et le ‘hearing’. Je laisse au comité de faire son travail en toute sérénité.