
L’émissaire de la Fédération internationale de basket-ball (FIBA), le Malgache Jean Michel Ramaroson, est très optimiste quant à l’avenir de cette discipline. Il a parlé à tous les stakeholders pendant les quatre jours de travail qu’il a eus à Maurice. Il soumettra son rapport et ses recommandations dans moins d’un mois.
Ce membre du comité directeur de la FIBA Afrique, responsable de la commission médias et relation publique de cette instance, a multiplié les sessions de travail avec tous les acteurs de ce sport à Maurice depuis lundi. Il a, en outre, rencontré le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yogida Sawmynaden, et Philippe Hao Thyn Voon, président du Comité olympique mauricien. Son premier constat est positif : « Maurice a du potentiel. Vous avez beaucoup d’infrastructures et, surtout, beaucoup de terrains de quartiers. C’est bien plus que certaines grandes nations de basket-ball africaines. Mais il faut revoir leur accessibilité et leur utilisation. »
Par ailleurs, celui qui est aussi le président de la fédération de basket-ball de Madagascar loue l’idée d’avoir lancé un centre de formation pour les jeunes, mais regrette l’absence de compétitions. « C’est dommage qu’il n’y ait pas de championnats pour les jeunes. Toutes les équipes doivent avoir leur propre pépinière. Il faut aussi relancer le basket-ball au niveau scolaire, avec des championnats et non des festivals qui ne durent que quelques jours », insiste-t-il.
Par ailleurs, il invite la fédération locale à se restructurer. « Il faut qu’il y ait des sous-comités qui soient vivants. Le président ne peut pas se retrouver le seul à tout faire. Vous devez aussi continuellement former et recycler les cadres, les arbitres et les entraîneurs », a-t-il dit.
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