
D’une simple cohorte d’amis, tous des footballeurs du dimanche sur la plage de Pointe-aux-Sables ou le terrain de Grande-Rivière, est né Grande-Rivière Nord-Ouest Puma Football Club. Cela fait 42 belles années que les Pumas règnent en maîtres dans la région.
C’est presque au lendemain de la Coupe du monde de 1974 que France Rose, les frères Jean et Yvon Vernit et Shiva Latchumanen décident de regrouper les jeunes de la région au sein d’une équipe, dont le nom est inspiré du Puma. « On voulait plutôt encadrer ces jeunes, qui n’avaient pas trop de débouchées dans un contexte socio-économique difficile », se rappelle Shiva Latchumanen, le seul survivant du quatuor susmentionné. Ainsi, à l’issue d’une réunion tenue sur ‘la plaine’ de GRNO, la formation GRNO National League est née. « Mais on a vite réalisé que l’appellation est longue. D’où un ‘renaming’, en Puma FC, sans se défaire de ses origines de GRNO », ajoute Ravin Ramjee. Ce dernier, avec l’aide d’Ehshan Kodarbux, patron de Le Défi Media Group, aidait l’équipe pour les démarches administratives.
C’est sur le terrain de GRNO que Puma FC va s’entraîner, quatre fois par semaine. « On faisait des contributions volontaires allant de …25 sous à deux roupies, à une époque où un ballon de foot se vendait à Rs 23.50 et une paire de chaussures à tétons à Rs 18 », avise Latchumanen, 69 ans. C’est face au Rapide de Beau-Bassin que GRNO Puma FC va démarrer son histoire par une victoire de 2-1. Ainsi, la formation jaune et bleue va participer à plusieurs tournois, compétitions et championnats.
Durant son épopée, GRNO Puma FC a remporté deux fois le Trophée de la Jeunesse, en 1988 et 1989, deux titres de champion de 1re division régionale, soit en 1989 et 1991, et plusieurs tournois régionaux.
« On a joué contre des équipes colosses comme Ste-Marie Madeleine, Dagotière Blackpool et les Vétérans de Port-Louis », se rappelle Désiré L’Enclume, ancien gardien de but de l’équipe de la Fire Brigade. « Toutefois, la plus large défaite a été face au Racing du regretté Dany Imbert sur le score de 0-6. Tous les buts avaient été inscrits en 35 minutes durant la seconde période », poursuit Patrick Merville, 42 ans, cadre de la formation.