Cela fait plus de deux mois depuis que les travaux du comité disciplinaire, institué par l’Association mauricienne de handball (AMH), ont été interrompus. Après cinq renvois, le prochain hearing a été fixé pour le mercredi 6 juillet. Ce comité a pour but de faire la lumière sur les incidents qui ont émaillé la finale de la Republic Cup en avril dernier.
Daniel Gérard, président de l’AMH, se dédouane de la présente situation. « La fédération a tout mis en œuvre pour que le hearing puisse se faire dans les meilleures conditions. Mais à chaque fois la défense a trouvé des raisons pour repousser l’échéance », explique-t-il.
Argument que rejette Me Niven Moonsamy, avocat des dirigeants et joueurs incriminés, issus de l’USBBRH. « Dès le début, je n’étais pas satisfait de la façon de faire de l’AMH. Elle ne peut pas être juge et partie. Le désaccord est donc fondamental. En tant que représentant légal des joueurs et dirigeants, je dois mettre toutes les chances de mon côté, car certains risquent la radiation à vie », affirme l’homme de loi. Il représente les intérêts de David Malié, Pascal Azor, Jean Paul Sadrack, Thierry Etrange et Stéphano Chavrimootoo. Ces derniers sont accusés d’avoir eu recours à la violence et d’avoir utilisé des propos déplacés lors de la finale de la Republic Cup.