Le Curepipe Starlight SC (CSSC) a été relégué de la Barclays Mauritius Premier League (BMPL). La saison prochaine, il évoluera en D1. Pour le technicien Sarjoo Gowreesunkur, le club devra changer de stratégie et vite retourner chez l’élite.
Le CSSC dispose de l’une des meilleures structures pour un club de foot à Maurice. Comment expliquez-vous qu’il soit relégué alors qu’il bénéficie de tant de facilités ?
Nous étions en fin de cycle. Un renouveau s’imposait. J’ai recruté des joueurs locaux et étrangers qui, au final, n’ont pas été à la hauteur de mes attentes. J’ai fait des mauvais choix dans mes recrutements. J’ai également été berné par les agents à l’étranger. Je leur ai fait confiance, mais ils m’ont envoyé des joueurs qui n’avaient pas une bonne condition physique. Désormais, un retour aux sources s’impose.
C’est-à-dire ?
L’objectif est de remonter chez l’élite au plus vite. Nous voulons également travailler sur le long terme, avec l’académie dont nous disposons. Nous allons maintenant nous concentrer sur des joueurs de Curepipe, parce que le CSSC est avant tout le club de la ville Lumière. Quand on regarde Port-Louis, on voit qu’elle dispose aujourd’hui de la meilleure pépinière. Nous voulons mettre nos différends de côté et travailler avec les autres clubs de Curepipe, afin de rehausser le niveau du football dans cette ville.
Le club n’est pas parvenu à éviter la relégation malgré ses gros moyens…
Le CSSC bénéficie des mêmes moyens que les autres clubs. Il est vrai qu’Harold Mayer a beaucoup investi de sa poche . Nous devons maintenant nous tourner vers l’avenir. Nous avons certes été relégués, mais il est aussi vrai que nous sommes parmi les mieux structurés. Cependant, notre budget sera réduit à un tiers la saison prochaine.
Au début du championnat, il y avait Fidy Rasoanaivo comme entraîneur, ensuite vous, puis Bernard Bodiot, puis vous à nouveau. Cela n’a-t-il pas contribué à l’instabilité du club ?
Nous avions décidé de changer de direction en début de saison. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes séparés de Fidy. Bernard Bodiot a eu des problèmes en France et a dû rentrer. Pour ma part, je m’étais retiré, car j’ai décidé de me remettre en question. Nous n’arrivions pas à gagner et c’est une chose que je n’avais pas connue dans ma carrière. Je me suis dit que peut-être les choses allaient changer avec un nouveau coach, mais ça n’a pas été le cas.
