Quel est votre constat après deux saisons du championnat professionnel ?
Il y a plus d’engouement de la part des jeunes qui peuvent désormais faire du football leur gagne-pain. Toutefois, le niveau laisse à désirer. Il faudra faire davantage d’efforts pour progresser. Car il y a encore un long chemin à parcourir.
Selon-vous, la MPFL devrait apporter des changements la saison prochaine ?
Il faudra revoir l’attribution des ‘wild cards’ car beaucoup d’équipes se retrouvent sans leurs joueurs clés. Ces derniers sont réticents à quitter leur emploi. Le salaire des joueurs a été source de pas mal de problèmes. La MPFL doit s’assurer que les équipes bénéficient le financement à temps pour rémunérer les joueurs. Il faudra également trouver une solution par rapport à la sélection nationale. Les joueurs sont éreintés après les séances d’entraînement et les matchs du Club M. Et bien souvent le club est pénalisé.
Le Club M a encore fait pâle figure sur la scène africaine. Comment expliquez-vous cela ?
La formation est un pilier essentiel dans le processus de développement. Il n’y a pas à sortir de là. La Mauritius Football Association et le ministère de la Jeunesse et des Sports ont franchi un pas en rouvrant les écoles de foot et les centres techniques. Il faudra surtout investir sur les jeunes, les encadrer, les former pour qu’ils puissent défendre dignement le quadricolore dans les prochaines années. Définitivement, le niveau sera rehaussé, si les jeunes bénéficient des frottements réguliers.
