L’équipe des Black Stars 91, composé de Mervyn Jocelyn, Nikhil Gadarsing, Clarel Jackson, Jean-Stéphane Nabab et Bruno Mariane a vécu l’expérience du Neymar Jr’s Five au Brésil. Terminant premières de son groupe, elle a ensuite atteint les huitièmes de finale.
Un rêve devenu réalité pour de jeunes mauriciens. Après avoir remporté la manche locale, ils ont defendu les couleurs mauriciennes avec brio au Brésil, lors de la finale du Neymar Jr’s Five, sur les terrains du Instituto Projeto Neymar Jr., le complexe de formation de football de la star du FC Barcelone, à Santos au Brésil, les 8 et 9 juillet dernier.
Le capitaine Mervyn Jocelyn explique que c’était une aventure incroyable. « C’était un rêve. Nous sommes partis dans la capitale mondiale du football. Le niveau était très élevé et dans certaines des autres équipes, il y avait des footballeurs professionnels. D’autres étaient des équipes qui ne jouent qu’au futsal. Ils étaient mieux armés que nous, mais nous étions confiants de pouvoir tirer notre épingle du jeu », explique-t-il.
En effet, l’équipe mauricienne a terminé première du Groupe A, dans lequel se trouvait aussi la Turquie, Malte, les États-Unis et le Japon. La bande à Mervyn Jocelyn a remporté les quatre matchs et s’est vite fait remarquer. « Il n’y avait pratiquement personne qui connaissait l’île Maurice quand nous sommes arrivés au Brésil. Quand ils nous ont vus jouer, ils nous ont demandé où se trouve notre île et par la suite, nous avons même eu des fans qui sont venus assister à nos matchs », indique le capitaine des Black Stars 91.
Au Brésil, le groupe mauricien a eu l’occasion de vivre une belle expérience. “ L’organisation était très bonne et Red Bull a pensé à tout. Nous avons été traités comme de vrais professionnels. Notre journée avait déjà été planifiée et l’organisateur nous a rendu la tâche facile », souligne-t-il.
Maurice a perdu en huitièmes de finale face à la Hollande, qui a ensuite atteint la finale. Le capitaine des Black Stars 91 soutient qu’il y a quand même une petite déception, car Maurice aurait pu mieux faire.
« Nous n’avions que cinq joueurs, donc pas de remplaçants. Les autres équipes avaient des remplaçants, leur coach, et certains même leurs fans. Nous avions fait une demande auprès du ministère et de la MFA pour avoir un soutien financier et pouvoir emmener une sixième personne, mais en vain. Nikhil Gadarsing s’est blessé en seizième de finale contre le Kosovo et il n’était pas en forme face à la Hollande. Du coup, nous avons joué ce match avec un handicap. Nous avons été des ambassadeurs pour Maurice, mais les instances sportives à Maurice nous ont tourné le dos quand nous avons sollicité leur aide. J’espère que l’équipe qui représentera le pays à l’avenir pourra bénéficier de plus de soutien que nous », conclut Mervyn Jocelyn.