Maurice a brillé lors de la Coupe des Nations de la Zone 7 (7-10 juillet), tant chez les hommes que chez les femmes. Ainsi, les quatre paires se sont qualifiées pour la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroulera en novembre prochain en Égypte.
À Soma Beach Village à Mahajanga (Madagascar), Maurice a frappé un grand coup. Dominateur tant en masculin et en féminin, la sélection mauricienne de beach-volley n’a laissé aucune chance à ses adversaires. Chez les messieurs les deux paires étaient composées d’Éric Louise/Evans Sauteur et Gilbert Alfred/Akash Dobraz. Chez les dames, ce sont les tandems Angélique Ramdoss/Vanessa Chellumben et Maïta Bassy/Heidy Bauda qui ont fait flotter haut le quadricolore mauricien.
Les équipes de Comores et même celles de Madagascar, qui ont joué devant leur public, n’ont pas fait le poids face aux Mauriciens. Éric Louis explique que le niveau était bon et même si Maurice a facilement disposé de ses adversaires, la partie était loin d’être facile. « L’équipe malgache était forte. Ce sont aussi des joueurs de leur sélection nationale. Pour ce qui est des Comoriens, ils débutent en beach-volley, mais n’ont pas démérité. S’ils continuent comme ça, ils progresseront vite », souligne le joueur du Quatre-Bornes Volley-ball club.
Autre joueur d’expérience, Gilbert Alfred était lui associé à un jeune homme de 22 ans. Toutefois, les deux ont été intraitables tout au long de la compétition. « Akash Dobraz a beaucoup de potentiel. Cela ne fait pas très longtemps que nous jouons ensemble, mais il apprend vite et si la compétition en Égypte tient, nous pouvons très bien faire. Nous allons nous entraîner davantage afin d’être plus performants. Toutefois, ce serait bien que la fédération puisse nous dire si nous irons à la Coupe d’Afrique des Nations ou pas », explique le pensionnaire des Trou-aux-Biches Sharks.
Pour ce qui est de la compétition, Gilbert Alfred souligne que les Mauriciens se sont vite adaptés aux conditions. « Je connaissais déjà les adversaires que j’allais défier, aussi la température était un peu comme à Maurice, donc nous nous sommes vite adaptés. Cependant, il y avait un peu de vent, ce qui a rendu la partie plutôt difficile à négocier. Toutefois, nous sommes parvenus à nous imposer. Je souhaite maintenant que la fédération et le ministère puissent croire davantage en nos capacités. Avant de partir, il y avait également des critiques quant à la sélection. Mais ceux qui ont brillé lors de l’épreuve de sélection ont représenté Maurice. Je souhaite que tout le monde puissent croire en nous. Maurice peut aller loin en beach-volley », souligne Gilbert Alfred.
