Le Baby Club M a pris la porte de sortie dans la COSAFA Cup. Pour l’entraîneur Michael Mootoosamy cette compétition a été une belle expérience pour son équipe, mais souligne que le travail doit continuer afin que les jeunes puissent progresser d’avantage.
Quel est votre constat de la performance de Maurice dans la COSAFA Cup?
Tout d’abord on a vu qu’on ne peut toujours pas rivaliser avec les équipes africaines. Techniquement et physiquement elles sont supérieures. Mais on a tout de même essayé de produire des performances positives. Il faut continuer le travail qu’on a commencé afin que les joueurs puissent progresser dans la continuité. C’est ce genre de compétition qui va faire avancer le football local, maintenant il faut qu’on arrive à jouer régulièrement des matchs internationaux.
En trois matchs, vous avez signé une victoire et deux défaites. Pensez-vous qu’on pouvait mieux faire ?
On savait que le match face aux Seychelles était à notre portée et les joueurs ont été à la hauteur de nos attentes. Par contre pour le premier match face à la Namibie, je suis d’avis que le manque d’expérience a joué contre nous. Les joueurs étaient stressés pour leur match d’ouverture et voulaient absolument bien faire. Mais à la fin, on a été largement battu. Par contre face à l’Afrique du Sud, on a livré une performance honorable compte tenu de l’effectif des sud-africains.
Quel est la suite pour le Baby Club M ?
J’ai accordé quelques jours de repos aux joueurs qui reprendront l’entraînement le 1er aout. Par la suite on aura une semaine pour préparer notre match des éliminatoires de la CAN 2017 des moins de 17 ans face à l’Angola. On pourra travailler sur les erreurs qu’on a commises lors de notre participation dans la COSAFA Cup. On espère réaliser une performance positive pour le match aller qui est prévu le 7 août prochain à Maurice.
Pensez-vous qu’on pourra rivaliser avec les équipes africaines dans le futur ?
On n’a pas encore le niveau africain. Je suis d’avis que si on continue le travail, on peut faire face aux meilleures équipe du continent. On a démontré que Maurice a le potentiel de battre les pays avoisinants comme les Seychelles, Mayotte et même La Réunion. Mais il faut que les jeunes puissent acquérir plus d’expérience en jouant plus souvent contre des équipes étrangères. Il faut aussi un bon encadrement pour que les joueurs arrivent à se développer et à s’épanouir.
