Le couple Burty et Charonne Caramsing: leur histoire a débuté avec le handball

Lundi 03 Octobre 2016 Handball , Sports collectifs , O commentaire 0 views
Il est l’entraîneur du Curepipe Rangers Handball Club et son épouse est joueuse au sein de cette équipe.  Ils se sont rencontrés lors des séances d’entraînement en 1998, et depuis, ils ne se sont plus quittés. Le sport c’est leur vie, leur passion. Âgé de 39 ans, Burty Caramsing a débuté dans le handball à l’âge de 14 ans au collège St-Joseph sous la férule d’Yvan Florens, puis de Daniel Gérard. « Nous avions une excellente équipe et on a remporté tous les titres aux Jeux intercollèges de l’époque », se remémore-t-il. Il a ensuite fait partie des Curepipe Fighters avant d’intégrer le Rangers Club de Curepipe et il a remporté plusieurs titres de champion de Maurice avec ces clubs. Il a rejoint la formation masculine du Curepipe Starlight Sporting quand il y a eu la régionalisation du sport à Maurice en 2001. Il a aussi débuté sa carrière d’entraîneur au sein de cette formation en s’occupant de l’équipe féminine. Burty Caramsing, qui fut médaillé de bronze aux JIOI de 1998 à La Réunion, a aussi joué pour le Cercle de Joachim avant de raccrocher. Cet employé d’Impact Production a été l’entraîneur national de la sélection masculine des moins de 21 ans en 2011 lors du Challenge Trophy. Il a pris les rênes de la sélection senior en 2014 et l’a accompagnée jusqu’aux Jeux des îles de 2015 à La Réunion. Il est maintenant le coach du Curepipe Rangers Handball Club, où évolue son épouse, Charonne. « On s’est rencontré en 1998 quand on était tous deux joueurs au Curepipe Rangers Handball Club. On se croisait durant les entraînements et petit à petit, notre couple s’est formé », nous dit Charonne Caramsing. Les deux tourtereaux se sont dit oui en 2004. Originaire de Mahébourg, Charonne Caramsing, 37 ans, a fréquenté l’école de Ste-Thérèse, à Curepipe, avant de poursuivre ses études secondaires au Mauritius College, où elle s’essaie au handball à 14 ans. Elle va vite intégrer l’équipe première de son collège, avant de commencer l’aventure avec le Curepipe Rangers Handball Club. Par la suite, elle posera ses valises au Curepipe Starlight, avant de retourner au bercail, chez les Rangers. À partir de 2000, l’admiratrice de l’acteur Channing Tatum commence une impressionnante collection de titres et de trophées. Dix fois championne de Maurice, sept Coupes de l’Indépendance, six fois vainqueur de la Coupe de Maurice et finaliste à deux reprises de la Coupe des Clubs Champions. La relation entre entraîneur et joueurs se passe très bien. « Il y a des frictions. Chacun est à sa place dans l’équipe. Je suis entraîneur et elle joueuse. On peut discuter sur les matchs à la maison pendant 10 à 15 minutes et c’est tout  », nous dit Burty Caramsing. Ce couple féru de sports a pour passe-temps de suivre les événements sportifs à la télé. Lui est fan de Manchester United et elle admiratrice de Wayne Rooney. « Je suis tous les sports à la télévision, que ce soit le football, le basket-ball, le rugby ou le volley-ball. Je suis plus fan des sports d’équipes. Ensuite, j’aime regarder des courses de Formule 1 », nous dit Burty Caramsing. C’est le tennis, la Formule 1 et le rugby qui attirent plus Charonne, employée de Canal Plus Maurice. « J’aime moins le volley-ball et le basket-ball. Mais j’ai suivi la natation et surtout Michael Phelps lors des JO », nous dit-elle. [box type="info" align="alignleft" class="" width="660"]

L’exclusion du handball des JIOI: une grosse déception

« C’est décevant que le handball n’a pas été retenu pour les Jeux des îles 2019. La contre-performance à La Réunion en 2015 a certes pesé lourd dans la balance », déclare Charonne Caramsing. Pour la joueuse,  c’est très démotivant pour les jeunes. Car, dit-elle, on laisse passer une belle occasion de se servir des Jeux pour relancer ce sport.

La relève se fait attendre

Burty et Charonne Caramsing tirent la sonnette d’alarme concernant le manque de jeunes dans le handball. « On attend toujours la relève, mais il y a de moins en moins de jeunes qui s’intéressent au handball », nous dit Charonne Caramsing. Notre interlocutrice tente de trouver les raisons de cette défection : « Il y a beaucoup qui arrêtent quand ils commencent à travailler, car il faut trouver le temps pour pratiquer ce sport. Ensuite, il faut avoir des personnes qui fassent des détections dans les écoles et collèges. Et, sans oublier qu’on doit aussi avoir les moyens de réaliser de tels projets. Car, il faut payer pour le transport, entre autres » Pour Burty Caramsing le mal est plus profond : « Les jeunes doivent être moins matérialistes. Il faut qu’ils pratiquent le sport avec passion. C’est ce qui manque de nos jours. Il faut fournir beaucoup d’efforts et avoir une bonne dose de patience pour obtenir des résultats. Tout ne se fait pas en appuyant sur un bouton. » [/box]

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