Star de demain - Etienne Ferrat : Le rugbyman qui monte en puissance

Comme Obelix, il est tombé dans la marmite sportive dès son plus jeune âge. Etienne Ferrat appartient à une famille très ancrée dans tout ce qui touche de près comme de loin aux sports. Plus jeune rugbyman de la sélection mauricienne chez les moins de 18 ans, il a goûté à sa première titularisation lors du Vision Sports Mauritius 7’s Tournament, tenu les 7 et 8 octobre. C’est au sein des Western Cowboys qu’Etienne Ferrat fait ses grands débuts dans le monde du ballon ovale à l’âge de 12 ans. « Cela fait quatre ans depuis que je pratique cette discipline », avoue-t-il. Si, le coup de foudre a opéré entre lui et le rugby, il a débuté sa carrière de sportif avec une raquette de tennis en main. « J’y ai joué dès l’âge de sept ans, mais je ne me suis pas trouvé assez épanoui dans cette discipline. J’ai donc enchaîné avec le foot. Entre-temps, j’ai un copain qui m’a suggéré de l’accompagner lors de ses séances d’entraînement de rugby. Et, une fois que je me suis retrouvé sur le terrain, j’ai tout de suite adhéré. » Etienne soutient également que son coach, le Sud-Africain Russel, a aussi contribué à faire grandir cette passion pour le rugby. « Il était incroyable. Et j’aimais beaucoup l’esprit de ce sport. L’aspect collectif m’a aussi permis de me faire des copains tout en m’amusant. » Du coup, aux oubliettes le foot pour ne se concentrer qu’uniquement au ballon ovale. Toutefois, le jeune lycéen souligne que cette passion pour cette discipline circule aussi dans ses gènes. « Mon papa a beaucoup fait du rugby quand il était jeune, mon oncle a longtemps était président et joueur des Western Cowboys, et deux de mes cousins y jouent et ont aussi fait partie de la sélection nationale. Faut dire que j’ai eu de bons gènes », ajoute-t-il en souriant.

Bis Repetita

Après avoir débuté chez les moins de 13 ans, il a vite grimpé les échelons. « Déjà, en deuxième année chez les moins de 13 ans, je m’entraînais avec les moins de 15 ans afin de m’améliorer. Et une fois que j’ai intégré les moins de 15 ans, j’ai obtenu mon premier capitanat, qui a duré presque deux ans. » Et bis repetita. « En deuxième année des moins de 15, on m’avait appelé pour jouer avec l’équipe des moins de 17 ans, qui étaient en manque d’effectif. » Néanmoins, le jeune homme a aussi connu des déboires qui lui ont permis à se perfectionner. « J’ai également eu à aller fréquemment à la gym.  J’ai combiné musculation et rugby à l’ordre de cinq entraînements par semaine, j’ai très vite commencé à prendre du poids et du muscle et à m’améliorer. » Suite à sa progression, il tape dans l’œil du directeur technique national, Julien Blazy, qui l’enrôle en sélection. « Porter le maillot de mon pays me tenait vraiment à cœur. J’ai appris énormément de choses et grâce au DTN, je pense que mon aventure en sélection m’a fait grandir autant sur le terrain que mentalement. J’ai même été le plus jeune de la sélection et je me suis très bien intégré dans le groupe. »