Dans la région de Vacoas, personne ne peut passer à côté de ce grand complexe sportif situé à la Route St-Vincent. Ils sont plus d’une centaine à s’y rendre quotidiennement pour non seulement pratiquer leur sport, mais aussi pour y avoir des soins. Et, un peu plus loin, c’est le terrain du Gymkhana qui attire l’attention des sportifs.
La Star - Guillaume Thierry : le décathlonien que rien n’arrête
Guillaume Thierry.
Il a fait son entrée dans la cour des grands depuis 2005. En effet, Guillaume Thierry, qui vouait une passion pour le décathlon, avait inscrit son nom lors des Championnats d’Afrique juniors en décrochant l’or. Au fil des années, il a continué à persévérer et aussi à gravir les échelons. L’un de ses meilleurs souvenirs restera le 15 septembre 2015.
Il représente Maurice aux Jeux Africains à Brazzaville. Et, il décroche la première place, et établit un nouveau record national (7 591 points). Le tout, le jour de ses 29 ans. Plébiscité à plusieurs reprises lors de la soirée des récompenses de la ville de Vacoas-Phoenix, il a obtenu l’an dernier son quatrième Phoenix d’Or. Et, il est loin d’avoir fini de faire parler de lui, lui, l’Hercule du décathlon local.
Le Gymkhana Club : la passion dans toute sa splendeur
Le green du Gymkhana Club.
Le club du Gymkhana, qui est un club privé, réunit le gratin sportif autour de ses différentes activités. Les plus connues sont le cricket et surtout le golf. Ils sont nombreux à s’y rendre régulièrement pour le plaisir. Il ne faut pas oublier son grand terrain de foot, qui est ouvert au public. Les marcheurs y viennent souvent faire le jogging matinal ou nocturne. Même une manche de la Ligue de cross y est organisée par l’Association mauricienne d’athlétisme chaque année.
Le centre sportif de Vacoas : le haut lieu du sport réunit plusieurs disciplines
Qu’il soit volleyeur, boxeur, haltérophile ou même lutteur, chacun y trouve son bonheur. En effet, tous ces sports sont réunis dans le même lieu. Le gymnase Pandit Sahadeo a tenu, il y a deux semaines, les championnats des clubs de la zone 7. Deux équipes mauriciennes, notamment les deux clubs de volley de Quatre-Bornes, y ont disputé la finale en masculin et en féminin. On se souvient encore de la finale des Jeux des îles de 2003, où la sélection mauricienne masculine avait remporté la médaille d’or. Ce gymnase tient aussi de lieu de rendez-vous aux jeunes adeptes de gymnastique.
À quelques mètres de là, l’on retrouve le centre de boxe. Ce centre a aidé à faire découvrir plusieurs grands talents. Le plus connu reste, sans conteste, Bruno Julie. L’unique médaillé olympique y a connu ses jours de gloire. Et, même huit ans après, il continue à donner un coup de main aux entraîneurs Richard Sunee et Judex Bazile et aussi au directeur technique national, Roberto Ibanez. Les étoiles montantes de la boxe mauriciennes y font aussi leur apprentissage, passant de Kennedy St Pierre à Richarno Colin, sans oublier Merven Clair.
Autre discipline qui a aussi une histoire toute liée avec le sport de haut niveau est l’haltérophilie. De Ravi Bholah au regretté Yvan Pierrot, ils sont plusieurs à être passés par ce centre sous la férule de différents coachs présents. Justement cette année, deux haltérophiles ont réussi à faire briller leur discipline sur le plan international. La première est Roilya Ranaivosoa. Elle a décroché les trois médailles d’or chez les moins de 48 kg lors des Championnats d’Afrique tenus à Yaoundé au Cameroun. L’autre leveur de fonte est Anthony Madanamootoo. Ce dernier est devenu champion chez les moins de 77 kg lors des Championnats du Commonwealth chez les jeunes à Penang en Malaisie.
Aussi, les lutteurs en trouvent pour leurs grades dans ce complexe sportif. En effet, un centre a été aménagé pour la pratique de la lutte. Trois fois par semaine, la sélection nationale s’y entraîne sans ménagement. Ils sont plusieurs à s’y réunir et ce dès l’âge de 9 ans.
Également, le centre médico-sportif a ses quartiers au sein de ce complexe. Les responsables y font des tests inopinés et soignent les sportifs. En effet, des tests sont effectués tout au long de l’année. « Ces tests sont réalisés hors compétition. Et c’est surtout l’agence mondiale anti-dopage (WADA) qui choisit les noms de ceux sur lesquels nous devons faire ces tests », confie Allen Cadressen, responsable du centre médico-sportif.