
À six mois du début de la Coupe du monde de beach-handball des moins de 17 ans, qui se tiendra à Maurice, la préparation des joueurs mauriciens ne se passe pas dans les meilleures conditions. Ils doivent notamment s’entraîner sur un terrain en mauvais état et rencontrent des problèmes de transport.
D’emblée, Sanjay Dabydeen, entraîneur de l’équipe féminine de beach-handball, fait part des difficultés rencontrées pour préparer les joueuses dans les meilleures conditions. « Ce n’est pas aussi simple de préparer deux équipes de beach-handball pour une Coupe du monde avec les moyens à notre disposition », confie-t-il. Il cite l’état du parquet du gymnase de Phœnix et affirme qu’il y a de nombreuses complications autour des déplacements des joueuses, surtout des mineures.
Daniel Gérard, président de l’Association mauricienne de handball, relativise les choses : « Nous ne sommes qu’en début d’année. Ce n’est que la semaine prochaine qu’on aura une première réunion. Après quoi, nous dégagerons un plan de travail. Tous les problèmes seront réglés », assure-t-il.
La joueuse Lucie Dulla, qui réside à Riche-Terre, fait part des obstacles que rencontrent ses coéquipières et elle. « De Riche-Terre à Phœnix, je paie Rs 44 pour le transport. Souvent quand on a fini, il nous faut attendre longtemps avant de rentrer à la maison. Parfois, Sanjay Dabydeen donne un lift à celles qui sont sur son trajet », explique-t-elle.
La Coupe du monde de beach-handball des moins de 17 ans se tiendra à Maurice du 11 au 16 juillet. Les équipes ont jusqu’au 25 mars pour confirmer leur participation à ce tournoi. Le tirage au sort est programmé pour le 22 avril et les équipes seront réparties en six poules.
L’organisation de ce Mondial coûtera Rs 25 millions. Ce sera une épreuve qualificative pour les Youth Olympic Games 2018, qui se tiendront à Buenos Aires, en Argentine.