
L’entraîneur national de l’équipe masculine de beach-handball s’attend à ce que ses joueurs réalisent une bonne prestation. Il espère aussi qu’ils passeront au moins la phase de poule à la Coupe du Monde de handball des moins de 17 ans, qui se tiendront du 11 au 16 juillet à Maurice.
Comment se passe la préparation à moins de deux mois du coup d’envoi ?
Tout se passe bien. On entame la dernière ligne droite de la préparation. Les joueurs se donnent à fond à l’entraînement et à leur âge, ils démontrent une belle maturité. Ils sont très appliqués et suivent les consignes données par mon assistant Olivier Thomas et moi-même. Ils ont fait du progrès. Mais, ils doivent continuer de travailler pour se perfectionner davantage. Physiquement et moralement, ils sont aptes. Je compte bien poursuivre l’aventure avec ces jeunes après la Coupe du monde. Ils ont du potentiel pour réussir.
Est-ce que vous bénéficiez de toutes les facilités nécessaires pour une préparation adéquate ?
Le ministère de la Jeunesse et des Sports nous accorde son soutien mais on peut toujours faire mieux surtout au niveau de la logistique. Les garçons se déplacent pour l’entraînement à leur propre frais. Cela démontre la motivation et la détermination de ces derniers de réussir à n’importe quel prix.
Comment s’est passé l’exercice de détection à Rodrigues ?
J’ai eu l’occasion d’identifier une vingtaine de jeunes filles qui sont au point physiquement et techniquement. C’était lors d’une compétition en athlétisme au stade Camp du Roi. Ce sera à présent à l’entraîneur de la sélection féminine, Sanjay Dabydeen de faire le choix final afin de constituer la meilleure équipe pour le tournoi.
Est-ce un choix judicieux d’avoir opté pour le groupe A en compagnie du champion en titre, le Brésil ?
En tant que pays organisateur du Mondial, on pouvait choisir le groupe dans lequel on souhaiterait intégrer. En masculin, nous avons opté pour le groupe A en compagnie du Brésil, du Pakistan et des Taipei Chinois. Car, je pense que nous avons plus de chance de passer la phase de poule. Nous devons définitivement nous battre pour atteindre cet objectif.
Et qu’en est-il du groupe C dans lequel se trouvent les filles ?
L’entraîneur Sanjay Dabydeen a voulu éviter les grandes équipes et le groupe C semble le plus abordable avec la présence de la Chine et du Venezuela. Nous sommes conscients que la concurrence sera rude étant donné que c’est comme une Coupe du monde mais nos deux sélections auront l’occasion de vivre une belle expérience. Elles devront profiter au maximum de ce frottement.