Quand on parle de Fire Brigade SC, le nom de Jacques Jackson est tout de suite cité. Ce dernier a été un des meilleurs joueurs qui ont porté le maillot de cette équipe lors de son passé glorieux. Désormais, son fils Clarel a repris le flambeau et suit les traces de son père. Clarel Jackson a déjà porté le maillot de la sélection nationale des moins des 20 ans.
Le football serait-il une passion génétique transmissible ? Car de plus en plus, nous voyons que les fils deviennent les dignes successeurs de leur paternel. Évoluant au poste d’attaquant, Jacques Jackson a fait le bonheur des fans de l’équipe mythique de la Fire Brigade dans les années 80. « J’ai fait mes débuts au sein de l’équipe St-Cœur de Marie, à Petite-Rivière. Par la suite, j’ai rejoint l’équipe junior de Fire Brigade SC. Pour la saison 1984-1985, j’ai été promu en équipe première. Durant ma première saison, j’ai été élu meilleur buteur », confie l’ex « goleador » mauricien, Jacques Jackson. Fire Brigade est la seule équipe qu’a connue Jacques Jackson et il a raflé plusieurs titres sous les couleurs des rouge et noir.
Toutefois, il a aussi porté, à plusieurs reprises, le maillot de la sélection nationale. Il a décroché la médaille d’or aux Jeux des îles en 1985 à Maurice, en battant en finale La Réunion aux tirs au but (4-2). Jacques Jackson a aussi participé à des compétitions majeures telles que la Coupe d’Afrique avec le Club M. En 1994, il a décidé de mettre un terme à sa carrière. « J’avais beaucoup plus de responsabilités et d’obligations professionnelles », soutient-il. Mais dès qu’il avait l’occasion, il jouait des matchs amicaux avec son équipe des Fire Legends. « Le physique n’est plus le même, mais la technique et la vision de jeu sont innées en nous », ajoute Jacques Jackson.
Aujourd’hui, c’est son fils, Clarel, qui suit les traces de son père. « Je suis fier de mon fils. Nous discutons souvent sur son football. J’essaie tant bien que mal de le conseiller. Je veille à qu’il ait une bonne hygiène de vie », indique le père.
Surnommé « Jackie » sur les terrains de foot, Clarel a débuté sa carrière à l’école de foot de Cité Richelieu à l’âge de 10 ans. Il est allé, par la suite, parfaire sa formation au Centre technique régional de l’Ouest. Entre-temps, il a connu sa première sélection sous la férule de l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Devanand Rittoo. En 2008, il a disputé les Jeux de la CJSOI aux Seychelles et avait remporté la médaille de bronze avec, comme entraîneurs, Ackbar Patel et Quéland Tombé. Outre la CJSOI, Clarel Jackson a participé aux matchs qualificatifs de la Coupe d’Afrique des nations avec les moins de 20 ans et la COSAFA U20 au Botswana.
Après les expériences de la sélection nationale avec les moins de 20 ans, le milieu de terrain Clarel Jackson a décidé de rejoindre Petite-Rivière Noire FC. Malheureusement, après une saison, il a subi une terrible blessure avec une fracture au tibia péroné, qui l'a forçé à rester éloigner des terrains pendant deux ans. « J’ai eu plusieurs pensées. J’ai même voulu arrêter le football, mais avec le soutien de la famille et les dirigeants, j’ai persévéré », relate-t-il. Clarel Jackson a retrouvé le chemin des terrains en 2013. Actuellement, il porte le maillot de Chebel Citizens avec lequel il jouera la saison prochaine en Ligue professionnelle. « Je veux toujours prendre du plaisir au football, c’est ma passion », déclare-t-il.
Clarel Jackson est aussi connu pour ses talents au foot à 5. En effet, avec son équipe du Blackstar 91, il a représenté Maurice l’année dernière pour le tournoi international du Neymar Foot Five. Prochainement, il mettra le cap sur La Réunion avec son équipe après avoir remporté le tournoi du PUMA Fragrances Mauritius.
La relation entre père et fils se passe à merveille. « C’est un grand soutien. Nous avons une relation bien amicale. Il m’apporte tout son expérience et il m’aide dans la vie de tous les jours », soutient Clarel Jackson.
