
Le sélectionneur du Club M estime que l’or est dans le domaine du possible pour Maurice aux Jeux des Îles 2019, en juillet. Il y croit dur comme fer.
Comment s’est passé cette première séance d’entraînement de 2019 ?
Cela s’est bien passé. La séance a été très positive. Il y a eu la prise de contact avec la présélection. Nous avons parlé des plans pour l’année. L’équipe s’entraînera tous les mardis. Les joueurs m’ont donné l’impression d’avoir bien aimé ce premier contact. Nous avons également pu compter sur la majorité des présélectionnés, ce qui est bon signe pour un début d’année. Fin janvier, la liste sera ramenée à 25 joueurs.
Vous visez l’or aux Jeux des Îles de l’océan Indien (JIOI) 2019. La partie s’annonce-t-elle si facile que cela ?
Les JIOI ont eu lieu deux fois à Maurice. Les deux fois nous avons remporté l’or. J’attends la même chose pour 2019. La tâche ne sera pas facile. Toutes les îles de la région ont progressé, même les Comores et Mayotte. Nous allons nous concentrer sur nos forces. Je vais faire des tests avec chaque joueur pour connaître les forces et les faiblesses de chacun. C’est dessus que nous allons nous appuyer afin de permettre aux joueurs de faire ce qu’ils savent faire le mieux.
À environ six mois des Jeux, le Club M a-t-il suffisamment de temps pour se préparer ?
Il faudra travailler dur. Avec le temps que nous avons, il faudra abattre un maximum de travail et faire des efforts. Nous devons faire avec le temps dont nous disposons. Mais, nous sommes en mesure de viser la médaille d’or. Nous pouvons réussir si chacun fait sa part, à savoir les joueurs, le staff, le ministère, les firmes privées et surtout le public. Le travail des joueurs et du staff ne représente que 70%. Les 30 % qui restent sont le soutien qu’apporte le public.
Qu’attendez-vous de vos joueurs ?
Je leur ai fait comprendre qu’ils doivent jouer avec envie. Ils doivent réaliser le privilège qu’ils ont de pouvoir défendre les couleurs de Maurice. Je m’attends à ce qu’ils soient professionnels et aient un comportement digne d’un sélectionné de l’équipe nationale. Je leur ai bien précisé que lorsqu'ils se retrouvent en sélection, ils doivent oublier leur club. Peu importe le club, tous les joueurs doivent pouvoir s’entendre et jouer ensemble.
Quel est votre plan pour la préparation ?
Nous allons d’abord étudier les qualités de chaque joueur. Nous allons nous entraîner et nous aurons des tests matches avec des clubs locaux dès février. Ensuite, nous profiterons de la trêve pour jouer contre des équipes étrangères. Fin mai, nous disputerons le tournoi de la Council of Southern Africa Football Associations (COSAFA). À l’approche des JIOI, je demanderai un stage de quelques jours en altitude, en Afrique du Sud.