Le technicien est agacé. Il doit réajuster ses plans de préparation pour les Jeux des îles de l’océan Indien (19 au 28 juillet) suite à l’extension du championnat jusqu’au mois de mai.
Que retenez-vous de votre première sortie internationale avec le Club M aux Fidji ?
Les joueurs étaient très engagés sur le terrain. Ils ont démontré une bonne coordination pour faire le jeu. Il y a encore du boulot à abattre et il faut continuer le travail collectif.
Le Club M aurait-il pu éviter la défaite contre les Fidji ?
Certainement, on aurait pu mieux faire. J’ai apporté des changements pour le deuxième match contre le pays hôte afin de permettre à tous les joueurs d’évoluer dans le tournoi. On a manqué de l’agressivité dans le jeu. Ce sont des faiblesses qu’il nous faut travailler dans les mois à venir.
Comment évaluez-vous la préparation en vue des Jeux des îles depuis novembre ?
Je suis satisfait. Les présélectionnés ont une séance d’entraînement par semaine, dont les mardis. Le seul hic demeure le championnat en cours. La Super League devait se terminer à la fin du mois d’avril, mais elle s’étendra finalement jusqu’au mois de mai. Cela perturbe mon plan de travail. J’ai besoin du temps et des joueurs pour préparer l’équipe. Je dois maintenant réajuster mes plans. Nous avons à entamer une course contre la montre.
La liste des présélectionnés est passée de 39 à 25 joueurs. Le choix a-t-il été facile ?
Pas du tout. Il y a plusieurs critères qui ont été pris en considération dans le choix, dont le comportement sur et hors du terrain a aussi prévalu. Cinq joueurs quitteront le groupe pour les Jeux des îles.
Serait-il possible que d’autres joueurs soient appelés pour rejoindre l’équipe ?
Il n’y a pas de place réservée. La porte de la sélection reste ouverte. Il faut faire ses preuves pour espérer faire partie de la sélection finale. En cas de manquements dans le groupe par rapport à la tactique qui sera mise en place, on va faire appel à de nouveaux joueurs. C’est la réalité d’une sélection.
Cette fois-ci vous ne pourriez pas compter sur les expatriés. Est-ce que ces absences vont peser lourd dans la balance ?
Certainement. Les expatriés auraient apporté un plus avec leur expérience et le rythme de match dans les jambes. Avec des stages et des entraînements réguliers et assidus, les joueurs locaux peuvent progresser davantage. Dès la fin du championnat, le rythme va s’intensifier avec deux séances quotidiennes de lundi à vendredi afin de se mettre dans le bain.
Vous avez un grand défi à relever, soit de ramener la médaille d’or…
Si toutes les conditions sont réunies, c’est dans le domaine du possible. Je crois en mes joueurs et mon staff technique. Mais je pense que le public mauricien aura également son rôle à jouer. En mai, nous aurons la ‘COSAFA’ au Zimbabwe qui sera un véritable test avant de rejoindre l’Afrique du Sud pour un stage. Nous croyons en nos chances.