
Le président de l’Association mauricienne de handball souhaite relancer le centre national de formation. Ludovic Carré a été encouragé dans ce sens avec la participation de 276 joueurs lors des Jeux des Jeunes Talents, le mois dernier. Il dit vouloir tenir son assemblée générale annuelle (AGA) le plus vite possible et espère envoyer une équipe masculine lors des Jeux africains de plage au Cap-Vert.
Est-ce que l’indisponibilité des gymnases pose un gros souci à l’Association mauricienne de handball (AMH) ?
Personnellement, je pense plutôt à la patrie. Maurice organise les Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) et c’est tout à fait naturel qu’on rénove les gymnases. Cela nous handicape pour organiser des compétitions, mais on doit se montrer patients, car on aura de meilleures infrastructures par la suite. Puis, cela donne plus de temps à la fédération pour tout mettre en place en vue de l’assemblée générale annuelle (AGA).
Quand comptez-vous organiser cette AGA ?
Le comité directeur se réunira cette semaine et on décidera ensuite de la date. On s’est retrouvés à sept membres dans ce comité. Il n’y pas de discorde entre nous. On doit travailler ensemble. On a beaucoup de projets à mettre en place pour l’avenir.
Aura-t-on une équipe de beach-handball aux Jeux africains de plage ?
Le Comité olympique mauricien (COM) ne financera pas le déplacement des participants mauriciens de beach-handball. La fédération veut envoyer une équipe masculine au Cap-Vert. Nous devons trouver le financement pour les billets d’avion seulement. Le comité organisateur prendra en charge l’équipe une fois sur place.
On a noté une effervescence lors des Jeux des jeunes talents. Qu’est-ce qui explique cet engouement ?
Je dois remercier le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) pour cette compétition. Nous avons eu au total 276 jeunes, de 14-15 ans, qui ont participé pour le handball. Cela nous a permis de découvrir de nouveaux talents. Nous avons aussi découvert de nouvelles équipes dans différentes régions, telles que Rivière-du-Rampart, Rivière-Noire, Cascavelle et Albion, entre autres. Cela nous permettra de mettre en place de nouvelles écoles de handball et d’avoir de nouvelles équipes pour les compétitions.
Aura-t-on un centre national de formation ?
Ce sera l’un des gros projets de la fédération. Les différentes équipes doivent assurer elles-mêmes la formation. Nous avons déjà le soutien du MJS pour le centre national de formation. Nous avons déjà eu l’aval pour utiliser le terrain du complexe sportif du MSC à Rose-Hill les vendredis. On négocie pour avoir les mêmes facilités dans d’autres endroits de l’île. Cela nous permettra de mettre sur pied des équipes de U12, U14, U16 et U18. On souhaite, par la suite, lancer des compétitions pour les joueurs de ces catégories. Ce n’est que de cette façon qu’on pourra assurer la relève.