Trois ans après son départ, Tony François est de retour comme entraîneur de l’AS Vacoas-Phœnix. Laissant derrière lui trois titres de champion de Maurice avec Pamplemousses SC, l’ancien attaquant du Club M dit avoir été conquis par le nouveau projet de la formation vacoasienne.
Après trois saisons glorieuses avec Pamplemousses SC, club avec lequel vous avez tout remporté sur le plan local, qu’est-ce-qui a motivé votre retour à l’AS Vacoas-Phœnix ?
Je quitte Pamplemousses SC avec le sentiment du devoir accompli. Depuis un an, le président de l’AS Vacoas-Phoenix, Deepak Bonomally, m’avait contacté pour mettre en place un projet. C’est cela qui m’a poussé à changer d’air. Nous voulons mettre sur pied une bonne structure avec le soutien de nos différents sponsors et, pourquoi pas, passer professionnels à l’avenir. Après avoir quitté le club en 2016, j’avais prévu de revenir à l’ASVP et c’est le bon moment.
L’élimination de Pamplemousses SC dans la Ligue des Champions de la CAF face à Fosa Juniors a-t-elle pesé à l’heure du choix ?
Certainement pas. Mais je suis d’avis que nous avions les moyens de nous qualifier pour le prochain tour face à Fosa Juniors FC. Tout s’est joué à un détail près et nous sommes passés une nouvelle fois à côté de la qualification. C’est plus le projet qui m’a encouragé, même si j’ai eu quelques divergences d’opinion avec les dirigeants des Nordistes.
L’AS Vacoas-Phœnix a réalisé une excellente saison 2018/19, terminant à la troisième place. Quels seront vos objectifs pour la nouvelle saison qui devrait débuter dans quelques mois ?
C’est difficile de définir un objectif, vu que les entraînements n’ont même pas encore démarré. Ce n’est que la semaine prochaine que je vais rencontrer mes joueurs et débuter le travail. L’effectif a été étoffé avec plusieurs arrivées, mais nous avons aussi perdu quelques joueurs. Le recrutement est bon mais au prochain marché des transferts, il va falloir combler nos lacunes.
Dans un autre cas de figure, Maurice s’est fait éliminer par le Mozambique pour une qualification à la Coupe du Monde 2022. En tant qu’ancien joueur de la sélection, qu’est-ce qui, selon vous, manque au Club M pour être compétitif à ce niveau ?
Nous sommes en retard, comme je l’ai dit à plusieurs reprises. Il faut revoir la structure et surtout la base. La mise sur pied des académies pour les clubs de l’élite sera très bénéfique à mon avis. C’est ainsi que nous pourrions avoir de bons joueurs sur le plan local mais aussi bien international.
Voir Tony François à la tête du Club M à l’avenir, est-ce une possibilité ?
Tout entraîneur rêve un jour de pouvoir diriger une sélection. Pour le moment, ce n’est pas une priorité.
