Abdool Rahim Bukus est en colère. Ce membre du comité exécutif de la Mauritius Football Association (MFA) dénonce un gros manque de transparence de la part de la fédération en ce qui concerne l’affaire des allégations de voyeurisme au sein de l’organisme. Il n’écarte pas une possible démission dans les jours à venir.
Révolté, Abdool Rahim Bukus dit vouloir se mettre un peu à l’écart de la MFA. Le président du club d’Upper Vale Starlight dénonce un manque de communication de la fédération depuis les allégations de voyeurisme au sein de cet organisme.
Membre du comité exécutif, il confie toutefois devoir recueillir des informations auprès des médias. « Ce n’est pas normal. Il y a un manque de transparence au sein de la MFA. ‘Tou zafer deroul dan lakwizin’. Je dois lire les journaux pour savoir ce qui se passe. Je condamne fermement ces allégations de voyeurisme. Ce sont des choses qui n’ont pas leur place dans le football », lance-t-il. Après les démissions de Barlen Sengayen et de Vinod Busviah, Abdool Rahim Bukus pourrait lui aussi claquer la porte. « Pour le moment, je n’ai rien décidé. On verra dans les jours à venir », déclare-t-il. Cependant, il dit comprendre les décisions de Sengayen et de Busviah. « Barlen a notamment pointé du doigt le langage inapproprié utilisé lors de l’Emergency Committee (tenu le mardi 10 août : ndlr). Et c’est vrai. Il n’y a pas eu de mots tendres lors de la réunion. De plus, je ne comprends pas la présence d’un ‘Legal Advisor’ au sein de l’Emergency Committee. D’ailleurs, la façon dont quelques membres ont été invités est incompréhensible. Ce n’est qu’à quelques minutes de la réunion que certains membres ont été conviés », déclare Abdool Rahim Bukus.
Toutefois, ce qui le choque le plus demeure la démission de Didier Pragassa du poste de secrétaire général. « Sur la convocation pour l’Emergency Committee, il y avait seulement les allégations de voyeurisme à l’agenda. Il n’y avait aucune mention de la démission de Didier Pragassa. De plus, quand j’ai demandé qui était concerné par ces allégations, on ne m’a pas répondu. En tant que membre du comité exécutif, on aurait dû être informé », explique le président d’Upper Vale Starlight.