Depuis la suspension des allocations et l’interdiction d’accès aux stades de l’État, les clubs attendent des jours meilleurs. Plusieurs questions sont toutefois toujours sans réponse, malgré une rencontre avec le ministre de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs Stephan Toussaint, mardi à Côte d’Or.
Après avoir rencontré les dirigeants de la Mauritius Football Association (MFA) la semaine dernière, le ministre Stephan Toussaint avait convoqué les 26 clubs nationaux et les comités régionaux, mardi au Complexe sportif de Côte d’Or. Cela, dans le but de débattre des sanctions prises concernant le football. Au cours de la réunion, le ministre n’a pas caché son agacement quant à l’arrêt de la saison dernière, alors que son ministère avait tout mis en œuvre pour la reprise. Il a également invité les équipes à collaborer pour un projet de relance du football local, tout en précisant le maintien des sanctions jusqu’à novembre.
La majorité des clubs se disent prêts à mettre la main à la pâte, mais plusieurs affirment être toujours dans le doute. C’est le cas pour Jean Éric Panain, secrétaire de Grande Rivière-Sud-Est (GRSE) Wanderers SC. « Jusqu’à présent, nous ignorons le montant des allocations, ni quand les clubs les percevront. La période des transferts se termine le 30 septembre. Comment allons-nous négocier avec un joueur ? Nous ne pouvons pas établir un budget. C’est très difficile », confie-t-il.
De son côté, Abdool Rahim Bukus, président d’Upper Vale Starlight, confie que l’interdiction d’accès aux stades appartenant à l’État pour les entraînements des clubs et les compétitions porte préjudice à ces derniers. « J’espérais que la situation allait se décanter après la rencontre avec le ministre, mais tel n’a pas été le cas. Comment allons-nous préparer la nouvelle saison qui doit démarrer en novembre sans terrain d’entraînement ? C’est le flou total. Nous sommes d’accord pour aider le football, mais le moment est mal choisi. Nous sommes à deux mois du coup d’envoi de la nouvelle saison », précise le dirigeant de la formation du nord.
Pour Roopesh Neerunjun, Team Manager du Pamplemousses SC, le « Tug of war » entre la MFA et le ministère doit cesser. « Il est temps que tout le monde travaille main dans la main. Nous devons trouver des solutions ensemble. Il y a trop de questions qui restent pour l’heure sans réponse », déclare-t-il.