Lors de la finale de l’OlympAfrica Futbolnet Cup, qui s’est disputée dimanche sur le terrain de football de la MFA, Maurice et les Comores ont terminé ex-æquo. Cette compétition, organisée par le Comité olympique mauricien (COM) sous l’égide d’OlympAfrica, a surtout permis d’inculquer les valeurs humaines aux jeunes.
L’OlympAfrica Futbolnet Cup, qui réunissait les jeunes des quartiers défavorisés des Seychelles, des Comores et Maurice, a pris fin dimanche sur le terrain de la Mauritius Football Association (MFA). La finale, qui mettait aux prises les jeunes de Maurice et de Comores, s’est terminée sur un match nul de 2-2 (3-3, t.a.b). Les responsables techniques ont décidé d’attribuer la victoire aux deux équipes. Ce regroupement a surtout permis aux responsables de l’OlmpAfrica et de Futbolnet d’enseigner aux jeunes présents les valeurs de la tolérance, la responsabilité, l’effort, l’esprit d’équipe, l’engagement et le respect. Le président de l’OlympAfrica de Maurice, Kaysee Teeroovengadum, s’est dit très satisfait de cette initiative pour le bon développement de nos jeunes. « Le but de l’OlympAfrica Futbol est surtout d’aider les jeunes des quartiers défavorisés de l’Afrique. On enseigne aux jeunes les valeurs humaines à travers le football. L’important, ce n’est pas de gagner, mais d’apprendre les valeurs que sont la tolérance, la responsabilité, l’effort, l’esprit d’équipe, l’engagement et le respect pendant le match », explique-t-il. Lors de la finale, les joueurs devaient aider leurs adversaires à se relever après une faute, tout en leur témoignant du respect. Par ailleurs, la responsable de Futbolnet de Barcelone, Elisabeth Torres, a tenu à souligner que ce programme social sert avant tout à éduquer les jeunes des quartiers défavorisés et de les aider à s’intégrer dans la société. « On a eu l’idée d’éduquer les enfants à travers le sport et je pense qu’ils sont plus motivés. C’est à eux de décider des valeurs à respecter pendant le match et de le montrer sur le terrain. Ce programme cise aussi à pousser davantage les filles vers le sport », souligne-t-elle. Sur le terrain, chaque équipe devait être composée de deux joueuses. La représentante de l’OlympAfrica, la Sénégalaise Marieme Ly a, pour sa part, souligné l’importance de bien éduquer et de conseiller les jeunes. « C’est la génération future. OlympAfrica aide au développement social et à l’intégration des jeunes défavorisés à la société. On permet aux jeunes de pratiquer le sport tout en leur inculquant la responsabilité et le respect des autres », précise-t-elle.