Pour les joueurs du Club M, c’est l’incompréhension totale après le limogeage de Didier Six. On ne comprend pas pourquoi une décision si hâtive a été prise, surtout que les 9es Jeux des îles se profilent à l’horizon.
C’est un flou total parmi les sélectionnés du Club M, après la décision de la Mauritius Fooball Association (MFA) de révoquer le contrat du technicien français, Didier Six. Le capitaine du Club M, Yash Veeranah, regrette le départ du Français. « C’est l’incompréhension. J’essaie de comprendre ce qu’on lui reproche réellement. Personnellement, je pense que Didier Six était un plus pour la sélection nationale. Il lui fallait le temps nécessaire pour atteindre les objectifs. Cette décision, qui a été prise sur un coup de tête, peut avoir des conséquences », précise le défenseur. Par ailleurs, d’autres joueurs de la sélection nationale sont d’avis que la mise à pied du sélectionneur aurait pu être évitée. Selon eux, ce renvoi peut nuire au moral des joueurs. « C’est une décision précipitée, alors que l’entraîneur avait entamé une phase de reconstruction de l’équipe. J’espère que cette décision ne va pas pénaliser la sélection, mais je persiste à croire que ce n’était pas la meilleure des solutions. Didier Six avait donné un nouvel élan à la sélection nationale de football », souligne Emmanuel Vincent. Par ailleurs, la plupart des joueurs reconnaissent que l’ancien Directeur technique national est un homme de caractère, mais ils soutiennent qu’il y avait la discipline et une solidarité envers le coach au sein du Club M. Les anti-Six ne sont pas nombreux. Mais ils font quand même remarquer que les dirigeants de la MFA avaient sans doute leur raison pour se séparer du technicien français. « Didier Six fait désormais partie du passé. La vie continue. Il faut accepter la décision de la MFA. Il faudra voir ce qui n’a pas marché et éviter de faire les mêmes erreurs la prochaine fois », souligne un joueur. Le seul souhait des joueurs du Club M, c’est que tout le travail entrepris depuis l’arrivée de Didier Six ne tombe pas à l’eau. Il faudra défendre le quadricolore dans les meilleures conditions dans deux mois à l’île de La Réunion, pour les Jeux des îles.